Au-delà des facteurs sociaux-culturels qui pèsent sur les femmes, il existe des inégalités biologiques qui rendent les femmes plus sujettes à la dépression et au burn out que les hommes.
Les femmes, de par leur menstruations, sont plus sujettes à la carence en fer. Or, le fer est nécessaire à la synthèse de la dopamine, le neurotransmetteur de la motivation, de l’envie, du plaisir, de la récompense, mais il est également nécessaire à la synthèse de la sérotonine, neurotransmetteur du calme, du bien-être.
Le fer est également indispensable à la synthèse des hormones stéroïdiennes. Le cortisol, l’adrénaline, la noradrénaline sont des hormones qui permettent à notre organisme de s’adapter en cas de danger ou de stress. Si l’on manque de fer, on ne peut plus bien s’adapter aux stress du quotidien, c’est un des facteurs qui peut mener au burn out.