Au-delà des facteurs sociaux-culturels qui pèsent sur les femmes, il existe des inégalités biologiques qui rendent les femmes plus sujettes à la dépression et au burn out que les hommes.
Les femmes, de par leur menstruations, sont plus sujettes à la carence en fer. Or, le fer est nécessaire à la synthèse de la dopamine, le neurotransmetteur de la motivation, de l’envie, du plaisir, de la récompense, mais il est également nécessaire à la synthèse de la sérotonine, neurotransmetteur du calme, du bien-être.
Le fer est également indispensable à la synthèse des hormones stéroïdiennes. Le cortisol, l’adrénaline, la noradrénaline sont des hormones qui permettent à notre organisme de s’adapter en cas de danger ou de stress. Si l’on manque de fer, on ne peut plus bien s’adapter aux stress du quotidien, c’est un des facteurs qui peut mener au burn out.
Il est donc conseillé aux femmes qui ont tendance à manquer de fer de veiller à un apport de viande rouge/abats/boudin noir/fruits de mer de manière régulière.
Les alternatives végétales sont souvent moins efficaces, et l’absorption de leur fer est entravée par de nombreux autres aliments (café, thé, œufs, cacao, céréales complètes, acide oxalique, oléagineux).
En cas de carence avérée, les compléments de bysglycinate de fer sont en général bien tolérés (veiller toutefois à se complémenter en probiotiques en même temps, car tous les compléments de fer favorisent le développement d’une dysbiose intestinale).
Pour les femmes concernées par des baisses de motivation, de la dépression, la tête qui tourne au lever, de la fatigue, des troubles du sommeil, de la frilosité, de la pâleur, ou encore des troubles menstruels, il est fortement recommandé de doser son fer dans le sang, pour pourvoir ensuite agir de manière juste et adaptée.