A l’heure actuelle, l’endométriose touche environ 10% des femmes. Très mal diagnostiquée, elle engendre des douleurs menstruelles ingérables ainsi que d’autres complications gynécologiques, comme des troubles de la fertilité.
Explications
Chaque mois, les œstrogènes permettent à la muqueuse utérine de proliférer en vue d’accueillir un embryon. En raison d’un déséquilibre hormonal en faveur des œstrogènes, les cellules de l’endomètre prolifèrent ++ de manière anormale, proliférant également en dehors de l’utérus. Au moment des règles, ces foyers saignent en créant de fortes douleurs.
En médecine conventionnelle, il y a 2 approches principales : bloquer les règles jusqu’à la ménopause en donnant de fortes doses d’hormones, ou carrément l’ablation de l’utérus et annexes.
En médecine fonctionnelle, on essaye toujours de remonter à la cause des problèmes. Ici, l’excès d’œstrogènes est le plus souvent lié à une mauvaise détoxication du foie, où une enzyme supposément chargée de les éliminer va être inefficace et les rendre… 50 fois + actifs !
Malheureusement, ce trouble d’enzyme est génétique.
Heureusement, il existe des solutions pour diminuer cette imprégnation œstrogénique.
Approches micronutritionnelles
– L’extrait de brocoli permet d’activer la « bonne version » de l’enzyme en question
– Les graines de lin (broyées) diminuent la sécrétion d’œstrogènes
– Le soja (si, si) et ses produits dérivés permet de maintenir un taux d’œstrogènes + bas
– Les probiotiques permettent de contrôler la qualité du microbiote intestinal, qui permet d’assurer l’activation des molécules contenues dans ces aliments. En outre, un microbiote en dysbiose va remettre en circulation des estrogènes que le corps avait prévu d’éliminer.. C’est donc tout bénéf !
C’est un sujet complexe. Avez-vous des questions ?